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1 - Les communes de Dancé, St Jean de la Forêt et St Aubin des Grois voient leur population fondre de plus de 20% entre les recensements de 1911 et 1921, alors que le pourcentage de morts ou disparus est à peine plus élevé que celui des autres communes du secteur (respectivement 4%, 3% et 4%).

C’est également le cas à St Pierre la Bruyère (17% et /4%), Préaux du Perche (16% et /5%), et Colonard et Corubert (total de 15%/ et 7%) : la population semble donc déserter dans le cadre d'un exode rural massif.

Pour Colonard et Corubert, le chiffre choisi ici est celui du monument communal commun, édifié après la fusion des deux communes (1959). Le total des deux monuments d’avant la fusion fait apparaitre une différence de 4 noms en moins, ce qui en soit n’a rien d’anormal, pris dans le contexte d’incertitude de l’après guerre.

Nocé, pourtant chef lieu de canton actif, est également touché par ce phénomène (15% et /4%)

 

Outre les morts dus à la Guerre et aux épidémies qui ont suivie (grippe espagnole), il convient aussi de prendre en compte la baisse de natalité, les classes les plus touchées étant les hommes jeunes en âge de procréer : sur 10 hommes de 20 à 45 ans en 1914, 2 étaient morts en 1918, et 4 infirmes ou assistés.

 

L’exode rural évoqué ci-dessus a plusieurs causes :

             Au niveau agricole, pendant la guerre, l'élevage a souvent remplacé la culture car il demandait moins de main d'œuvre. Cela a conduit à un abandon notable de terres.

            Par ailleurs, la Guerre a d’une certaine façon facilité la circulation des hommes : la possibilité de travailler en ville, outre les meilleurs salaires, devenait envisageable pour les hommes mais surtout pour les femmes, ces dernières ayant participé massivement à l’effort de guerre.

            La mécanisation massive d’après guerre (nouvelles machines, travail à la chaîne, etc) a rendu les métiers de l’industrie plus attractifs, en particulier pour les femmes.

 

2- Les monuments aux morts paroissiaux

Sur la paroisse Ste Madeleine, l'étude des plaques n'a pu être menée à terme Néanmoins, il en ressort quelques particularités: le vitrail de Préaux du Perche et les calvaires de St Jean La Forêt ont déjà fait l'objet, par ailleurs, de monographies. La plaque de Corubert, oeuvre de Louis Barillet, est également digne d'intérêt, ainsi que le vitrail de Nocé.

On notera la quasi absence dans cette paroisse de figures patriotiques, et des plaques "moins coûteuses" dans leur ensemble que dans la paroisse voisine.

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Voir aussi sur ce blog l'article de janvier 2015 sur la paroisse St Germain-St Lhômer

Plaques Corubert, Nocé, St Pierre la B., monument Colonard Corubert, auteurs divers
Plaques Corubert, Nocé, St Pierre la B., monument Colonard Corubert, auteurs divers
Plaques Corubert, Nocé, St Pierre la B., monument Colonard Corubert, auteurs divers
Plaques Corubert, Nocé, St Pierre la B., monument Colonard Corubert, auteurs divers

Plaques Corubert, Nocé, St Pierre la B., monument Colonard Corubert, auteurs divers

Tag(s) : #Eglises du Perche, #patrimoine religieux Orne, #Grande guerre, #Monuments aux morts églises, #monuments aux morts, #Guerre 14 18 Perche, #Paroisse Ste Madeleine, #Louis Barillet
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