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Il se trouvait sur la route de Viantais, qui relie la route royale à la route départementale allant du Haut Chêne à Verrières. Ce château disparut dans un incendie en 1927. Il n'en reste (propriété privée) que quelques fondations.
L'atlas de Trudaine (1747) porte également mention d'un accès par l' "allée du château de Vientès", qui débouche sur la route royale à hauteur des Marres. A cet endroit, la haie est interrompue, et la propriétaire du terrain nous a affirmé que cet endroit, empierré, correspond bien à l'allée.
L'ancien château de Viantais, avec ses pavillons et ses fossés, était semble-t-il, assez remarquable. Le 31 juillet 1815, après la défaite napoléonienne, les armées prussiennes présentes dans l'Orne, pillèrent complètement le château. Après cela, le lieu fut certainement abandonné, et vendu à Ange Dutemple de Beaujeu, qui pensait y trouver un trésor : il démolit le vieux château et combla les fossés, et s'y livra à diverses expériences agronomiques.
La chapelle du château n'était pas attenante: elle fut abandonnée puis rasé au XVIIIè s. Il en reste deux chapiteaux, placés dans la chapelle St Joseph de l'église de Bellou.
La maison, reconstruite au XIXe ne présentait pas de caractère architectural particulier : un plan rectangulaire, une belle toiture et un beau fronton triangulaire, dans le goût de l'époque. Il fut acheté en 1835 par la famille Bonnin de la Bonninière de Beaumont. Le château sera à nouveau dévasté par les Prussiens lors de la guerre de 1870.
Ce qui caractérisait Viantais, c'était avant tout son site, dominant un vallon verdoyant, des étangs et des bois. Il est noté dans "Le Perche pittoresque" (éd. du Syndicat d'initiative du Perche, à Nogent le R., 1923) que les terrasses étaient connues pour leurs camellias arborescents en pleine terre. Quelques cartes postales sont visibles aux Archives départementales d'Alençon et deux photos anciennes sur le site du Ministère de la Culture.